

RIEN N'EST FINI...
1 C'est ton idée 2 Le Voyageur
3 Les Favelas 4 Dans le jardins 5 Maria
6 Merci les Gars 7 Pour nos enfants
8 Recto verso
9 Rien n'est fini 10 Saisis ta chance 11 Sam
C'EST TON IDÉE!
Tu dois y aller / C'est ton idée
Mais si tu dois y aller / Pour rien regretter
Mais tu trembles / Rien qu'à l'idée
Mais tu trembles / A tout changé
Ça tape fort / Au fond du cœur
Mais c'est ta maison / C'est ta raison
Faut pas dire non
Mais faut y aller là / Hey! C'est ton idée
Tu sais la vie n'est qu'un jeu
Mais c'est toi le maître du jeu
Oui mais tu trembles / Parce qu'il faut oser
Hey! il me semble / Te voir hésiter
Reconnait / Ton goût du parfait / Ton goût du sublime
Quant tu t'illumines / Quand tu brilles
Mais faut y aller là / Si si faut y aller
C'est ton idée / C'est ton projet
Allez! Ouvre les ailes / Rassure le ciel
Fait ce que tu aimes / Fait ce qu'il te plait
Ton goût du parfait / Ton goût du sublime
Ça y est! Ça y est! Ça y est! / Tu brilles
Tu Brilles / Tu brilles
Mais faut voler maintenant
Aller! Plus haut
Aller! Ouvre les ailes
Aller!
Ça y est! Ça y est! Ça y est!
Tu brilles
Tu brilles
Tu sais qu’importe l'âge / Pour le virage
C'est un voyage / Du fond de l'âme
Aller! Maintiens la flamme / C'est beau à voir
Aller! Maintiens la flamme / C'est ton histoire
Mais oui! / T'as reconnu
Le goût du parfait / Le goût du sublime
Quand tu t'illumines / Quand tu brilles
Allez!
A toi de voler maintenant
Aller! / Tu y est allé
Allez! / Tu brilles
Tu brilles


LE VOYAGEUR
C'était un drôle de voyage
Bien en dessous des étoiles
J' y ai posé mes bagages
J'ai même épousé leurs lois
J' y ai appris la mémoire
J' y ai appris la savoir
Connu le doute et l'espoir
Y' a tant de choses là-bas
Mais le plus fou le plus fort
C'est d'entendre battre leur cœur
Qui va du rire au malheur
Qui va du pire, du pire au meilleur
C'était un drôle de voyage
Bien en dessous des étoiles
J'aurais peut-être du mal
A raconter les images
J' y ai découvert le rêve
J' y ai découvert la peine
Ils m'ont appris tour a tour
Le sentiment et l'amour
Mais le plus beau le plus fort
C'est de voir battre leur cœur
Qui va du rire au malheur
Qui va du pire Hey! Au meilleur
Ils ont de drôles de visages
Ils s'amusent sur des guitares
Ils aiment courir sur les plages
Certains ont même peur du noir
Ils aiment faire des peintures
Ils aiment que les choses durent
Ils ont compris les couleurs
Trouver le goût les saveurs
Mais ils ont inventé le temps
Ils courent après tout le temps
Ils pensent dominer le monde
Qu'il n' y a qu 'eux dans la ronde
Ils parlent même de futur
D'aller défier la nature
Toujours penchés sur leur sort
Mais qu'est-ce qu'ils ont peur de la mort!
Ils ont inventé le temps
Ils courent après tout le temps
Ils pensent dominés le monde
Qu'il n' y a qu'eux dans la ronde
Ils ont oubliés
Ils ont oubliés
Oubliés leurs cœurs
Ils ont oubliés leurs cœurs

LES FAVELAS
Quand une main frappe ce tempo
D'une favelas tout la haut
De Sâo Paulo à Rio
On écoute cet écho
Sur la colline des pauvres
Le linge devient immobile
La pauvreté s'illumine
Sur la colline des pauvres
Les femmes ramassent les bassines
Les hommes ferment les grilles
Si le tempo s'accélère
Les enfants cherchent leurs mères
Si le tempo s'accélèrent
Il va bientôt manquer d'air
Alors tout la-haut, la-haut
Là où l'argent fait défaut
Sur la colline des pauvres
La musique parle aussitôt
Dans le bang bang des percus
Dans la rue des ballons perdus
Dans le bang bang des percus
La musique prévient la rue
De Sâo Paulo à Rio
Des favelas tout là-haut
Une guitare et son tempo
Guide la rue aussitôt
Les filles aux courbes vanilles
Retire le linge sur les fils
Sur la pierre des escaliers
C'est le tempo déchaîné
Vlà le tam tam des percus
C'est le signal absolu
Vlà le tam tam des percus
Ça coure vite dans les rues
De Sâo Paulo à Rio
On apprend a courir très tôt
Dans les favelas tout là-haut
La musique donne le tempo
Sur la colline des pauvres
Les ombres glissent sur les murs
De Sâo Paulo à Rio
On apprend à sauver sa peau
Dans les favelas tout là-haut
Là où l'argent fait défaut
De Sâo Paulo à Rio
On sait reconnaître un tempo

DANS LES JARDINS
Il y a des jardins
Qu'on jardine en silence
Il y a des jardins
Avec de profonds silence
Elle a son secret
Qui coule dans ses veines
Cette partie d'elle même
Posée dans le ciel
Humaine dans ses veines
Elle interroge le ciel
Cette partie d'elle même
Elle demande au ciel
Un peu de ses nouvelles
" Est-ce qu'il vole à tir d'aile? "
Dans un autre jardin
On jardine en silence
Lui il a ces matins
où il fume en silence
Il se veut rassurant
Pour sa femmes et ses enfants
Mais au travail tout à l'heure
Il y aura les juges de valeur
Il restera leader
Humain dans ses veines
Il regarde le ciel
Cette partie de lui même
Il demande au ciel
De protéger leurs ailes
Il regarde le ciel
Cette partie de lui même
Qui coule dans ses veines
Il démarre le moteur
Il sait que les juges de valeur
Font pas partie du cœur
Dans un tout petit jardin
Un cartable a la main
Pour lui c'est ce matin
Le saut dans le grand bain
Il regarde le ciel
Cette partie de lui même
Qui coule dans ses veines
Et il demande au ciel
" S'il te plait, S'il te plait
Protège mes ailes"
Humains dans nos veines
On interroge le ciel
Pour protéger nos ailes
Quel que soit le parcours
On apprend tous un jour
Que les juges de valeur
Font pas partie du cœur

MARIA
Maria Filipe Sanchez
Aujourd’hui se marie
A L'église d'Iguala
Les villageois sont sortis
José Filipe Sanchez
Padre de Maria
L'ombre surnommée
Celui des quarante trois tatoués
Amando Sanchez
Frère de Maria
Un soir de septembre
N'était plus dans sa chambre
Armando Sanchez
Et quarante-deux amigos
Partis contestés
Les grands de Mexico
Maria,
Gonflée de fierté
Maria
Le cœur déchiré
Cuarento y très Hijos
Quarante-trois frérots
Posés, dessinés
Sur la robe de mariée
José Filipe Sanchez
Les yeux déchirés
Regarde l'assemblée
Aqui! qui savait!
Cartels, policiers
Narcos, associés
Où sont nos vivants
Où sont nos vivants
Le politique a payé
Pour taire vos idées
Les Guéréros Unidos
Vous ont emportés
Armando et les autres
Nuestros Hijos


José, Maria
Entrelacés
S'avancent vers l'autel
Où les cloches ont sonnées
Antonnieta Filipe Sanchez
La madre du silence
Sourit à ses deux
Noyés dans la fumée des encens
La madre mexicaine
La bouche un peu sèche
Étanche sa peine
Dans le refus du pardon
La madre mexicaine
Serre le médaillon
Celui du fiston
Aqui! qui savait!
Sénor, Béni la Nina
Sénor, Béni el marido
Sénor, Béni mon Nino
Sénor, moi je te ferai défaut

MERCI LES GARS
Allez! la c'est décidé c'est sur cette petite chanson
Que j'vais vous raconter d'où est née ma passion
C'est au sud de Nantes dans un p'tit village
Baptisé Saint Fiacre, le point d'ancrage
On est tous des potes, on a moins de vingt ans
Des adolescents, et la fleur du plus bel âge
Ah oui! Juste pour la batterie on a remis jean-louis
Là t'es pas surpris c'est droit comme un i
On passait des heures sur nos canapés
A repasser des disques et à s'imaginer
Que Tout comme sur les disques, on va faire artiste
On fera de la musique et on va surement voyager
Quand le plus âgé, d'un coup s'est levé
Il nous a regardés Hey! Hey! Hey! les gars
On va faire un groupe, on sera musiciens
On va faire du folk, hey je le sens bien
On a réunis nos économies
Enfin celles des vieux surtout ceux qu'on voulu jouer la jeu
Guitares et guimbardes, violons et bombardes, un accordéon, banjo, cornemuse et les flûtes irlandaises
On courait partout, on était comme des fous
Moi je criais papa! ça y 'est j'ai un groupe!
Ah oui, et vous allez jouer quoi?
J'en sais rien encore mais ça va être génial
Papa, ça y 'est! on va faire danser Saint Fiacre!
Pour le répertoire on a pris Try Yann
On a pris Gwendall, Stivell et Sonorien Du
Pour les premières répètes c'était un bordel
Tout le monde voulait jouer, Ouah! Ouah! la prise de tête
Puis on s'est posés, on s'est mieux calés
Là on s'est regardés, ça y est ça commençait a jouer
Sourires aux visages, c'était juste génial
Sur notre piédestal, on était embarqués
Hey! Merci! Merci! Merci les gars
Rien n'est effacé! non rien
Même si aujourd'hui j'en fais mon métier
C'est avec vous que tout à commencer
Vous étiez au début du rêve
Hey!
-Ça va jean-Louis?
-Triskel nickel mon gars?
Un des grands souvenirs quand a la mairie
Ils ont dit les gars :
C'est la fête des vendanges dans trois semaines
Vous serez sur le podium, on veut le groupe du village
Hey les gars! les gars! vous serez d'enfer hein!
T'aurais vu le carnage, tous sur une remorque
un micro pour huit, ouais ouais, l'enfer
Mais c'était trop bon, c'était notre moment
Quand on se regardait, hé hé trop fier!
-Ça va jean-Louis?
-Triskel nickel mon gars?
Heu... c'est bon Jean-Louis là! je crois qu'on la hein...


POUR NOS ENFANTS
Poser les armes
Violence et haine
Ecouter les arbres
Freiner vos semaines
Ecouter son âme
Son propre éveil
Après ce drame
Faudra un réveil
L'enfant Greta le criait déjà
Des ombres blanches
Maintenant courent dans les couloirs
Pour nos enfants arrêter tout ça
Quand les grands voient plus
Y'a que les enfants qui savent
Virus ou pas
Moi j'en suis plus là
J’avoue mes maladresses
Moi j'était dans l'ivresse
La course aux richesses
Épices perverses
Si on en est là
Moi j'ai ma part a moi
L'enfant Greta le criait déjà
Des ombres blanches
Maintenant courent dans les couloirs
Pour nos enfants arrêter tout ça
Quand les grands voient plus
Eux ils l'ont entendu
Eux ils l'ont entendu
Y' a que les enfants qui savent
Autoritaires, ils devraient se taire
Ces chefs de guerre qui croient savoir faire
Regarder les arbres après l'arrêt du monde
Même les chinois revoient le décor du monde
L'enfant Greta le criait déjà
Des ombres blanches
Maintenant courent dans les couloirs
Pour nos enfants arrêter tout ça
Quand les grands voient plus
Eux ils l'ont entendue
Eux ils l'ont entendue
Hey! Y'a que les enfants qui savent

RECTO VERSO
Un morceau, une prière
Sans colères, ni jets de pierres
Un credo, crescendo
Hey! Prête-moi ta peau
Une idée recto verso
Sans quiproquo recto verso
Une idée recto mais verso
Hey! Prête-moi ta peau
J'irais fumer à Santiago
Les mains ouvertes à Soweto
J'irais glisser l'Amazone
J'irais prier ta Madone,
Oh! oh! , Oh! oh!
Une idée, une idée
Sans quiproquo, une idée
Une idée recto mais verso
Hey! Prête-moi ta peau
J'irais nager dans le Yangzi Jiang
Boirais du thé à Téhéran
Une bière à Jéricho
Méditer en kimono
Une idée recto verso
Sans quiproquo recto verso
Vivre ce qu'il y a sous ta peau
En citoyen des mélanges
Hey!hey! tu trouves ça rigolo
Du juste apprendre de l'échange
Une idée recto verso
Sans quiproquo recto verso
Une idée recto verso
Hey! Prête-moi ta peau

RIEN N'EST FINI...
J'étais assis dans mon rocking-chair
Autour de moi, mes trésors, mes bichettes
Hé papy! Fait nous Johnny
Hé Papy! Fait nous ton délire
Alors j'ai mis, doucement des lunettes
La veste en cuir, la chemise à paillettes
Ok papy va raconter Johnny
Mais attention les mômes
Ça c'est souvenirs, souvenirs
Vous l'auriez vu, sous les projecteurs
Une main tendue, l'autre sur le cœur
Autour de lui, l'esprit du rockeur
Les bras en croix on savait tout par cœur
Debout depuis des heures
On l'attendait en cœur
Vous auriez vu ça les mômes
Quand il arrivait sur scène
Il était bien en place
Il occupait l'espace
Papy! Était en face
Ça hurlait dans les salles
Yarold a la guitare